S'il y a bien une BMW qui me "chauffait" depuis sa sortie, c'était la Nine T ! Restait à voir si la promesse de mêler au meilleur niveau le look et les sensations d'une moto un peu vintage avec les performances et l'agrément d'une machine moderne allait être tenue...
Au moment de prendre le guidon d'une Nine T, celui qui, comme moi, roule au quotidien sur des machines typiquement de leur temps, c'est-à-dire somme toute un peu aseptisée, a l'impression de faire un bond dans le passé. Pour ma part dans une époque à laquelle je ne roulais pas en brèle ! Une Nine T, c'est pour moi un retour aux sources de la moto : un cadre, un (gros) moteur, une selle, un guidon et deux roues à rayons. Normalement, avec cette base saine, pas possible de se tromper...
Le modèle d'essai qui m'est proposé aujourd'hui est un modèle 2016 bénéficiant du nouveau coloris pour son réservoir, en look alu brossé du plus bel effet. Ca claque, c'est beau, ça fait envie. Tout le reste de la moto est d'ailleurs à l'avenant, avec une finition irréprochable où que se projette le regard. Vous me direz, vu le prix de l'engin, heureusement que c'est le cas...
La mise en route du berlingot, qui n'est autre que le flat 1200 à air DOHC de l'ancienne version de la R1200R, est un grand moment. Non pas pour le son du moteur lui-même, mais bien pour celui distillé par la ligne Akrapovic qui équipe d'origine l'engin. Bon sang, rien que pour entendre ça tous les matins, je veux bien signer le chèque !
J'enfourche la moto et la relève de sa béquille comme s'il s'agissant d'une vulgaire mobylette. Cette Nine T est ultra)compacte, ramassée et assez légère. La selle propose un superbe dessin, mais sa première "approche" directe offre une fermeté presque inquiétante pour un trajet au long cours. Un coup de gaz dans le vide, juste pour voir... la BM prend directement une gite vers la droite... Le couple de renversement de ce "vieux" flat fait plaisir !
Bon allez, on n'est pas là pour acheter du terrain, roule ma poule ! D'emblée, je suis totalement bluffé par la douceur et la souplesse de la boîte de vitesse. Les rapports passent et se verrouillent rapidement et sans claquement pourtant si typiquement teutons ! Une réussite et un agrément remarquable.
La position de pilotage est bien plus basculée vers l'avant que je ne l'aurais imaginé. On est certes pas sur un café racer avec des bracelets, mais c'est plus marqué quand même que sur un roadster moderne tel que j'en ai essayé quelques-uns (Speed Triple, GSR...). Le guidon est également un peu plus large, ce qui n'est pas un mal pour faciliter la mise sur l'angle d'un train avant un poil lourdaud. A titre personnel, j'aime bien ce genre de comportement et je préfère forcer un peu et contraindre la machine à tourner plutôt que subir une trop grande vivacité (comme sur une MT 09 par exemple).
Je choisis mon habituel parcours vers les hauteurs d'Uriage pour tester plus avant cette petite machine diabolique. Là où la route était défoncée, le bitumer est désormais un billard. Qu'à cela ne tienne, j'en profite pour mettre du gaz dans ce magnifique enchaînement de virolos. Et cela met immédiatement en avant les qualités dynamiques de cette Nine T. Aucun signe de désunion, quelle que soit la vitesse de passage, un vrai rail. La moto, assez légère se balance comme qui rigole, pif paf poum ! Et ce bloc 1200, même s'il n'a pas l'allant et la gouache du nouveau moteur liquide, possède un carafon bien en adéquation avec ce que l'on attend d'un tel roadster.
Lors de la pause photos, je passe en revue les détails : fourche de gros diamètre, amortisseur de direction, freins radiaux, Brembo, roues à rayons tubeless, sellerie magnifique, pot Akra... et bien sûr une transmission finale par arbre et cardan !
Allez, il faut déjà rentrer, par un trajet plus roulant. L'absence totale de protection offre l'avantage de son inconvénient : on en prend plein la quiche même sans aller vite, mais du coup il n'est pas besoin de rouler comme un abruti pour avoir des sensations de roulage au top. Et des sensations, la Nine T sait en distiller à souhait. Et pour qui veut s'encanailler, aucun doute que ses performances dynamiques permettent de rouler TRÈS vite sans aucun souci autre que de se faire allonger les bras de 10 cm à chaque sortie !
Alors, n'aurait-elle aucun défaut cette moto ? Bien sûr que si ! Tout d'abord son prix, carrément indécent ! Mais celui-ci s'oubliera sans doute bien vite par son propriétaire tant le plaisir offert est grand. Quelques menues lacunes au tableau de bord ensuite, comme une vraie jauge à essence et un indicateur de température moteur. Mais je chipote... Les rétroviseurs méritent selon moi d'être troqués pour des adaptables, à placer en bouts de guidon. Tout d'abord pour une aspect esthétique évident, mais aussi pour une raison pratique, ceux d'origine offrant une jolie vue sur...vos coudes ! Enfin, pour ma part j'aurais apprécié une attaque de levier de frein plus mordante.
Pour conclure, vous aurez compris que j'ai eu du mal à rendre la clé de la Nine T sans l'accompagner du montant nécessaire pour repartir avec. Un vrai coup de coeur/ Après cet essai, je comprends encore mieux le succès que connais cette machine qui peut, en outre, être personnalisée à outrance... moyennant bien entendu monnaie sonnante et trébuchante !
Au moment de prendre le guidon d'une Nine T, celui qui, comme moi, roule au quotidien sur des machines typiquement de leur temps, c'est-à-dire somme toute un peu aseptisée, a l'impression de faire un bond dans le passé. Pour ma part dans une époque à laquelle je ne roulais pas en brèle ! Une Nine T, c'est pour moi un retour aux sources de la moto : un cadre, un (gros) moteur, une selle, un guidon et deux roues à rayons. Normalement, avec cette base saine, pas possible de se tromper...
Le modèle d'essai qui m'est proposé aujourd'hui est un modèle 2016 bénéficiant du nouveau coloris pour son réservoir, en look alu brossé du plus bel effet. Ca claque, c'est beau, ça fait envie. Tout le reste de la moto est d'ailleurs à l'avenant, avec une finition irréprochable où que se projette le regard. Vous me direz, vu le prix de l'engin, heureusement que c'est le cas...
La mise en route du berlingot, qui n'est autre que le flat 1200 à air DOHC de l'ancienne version de la R1200R, est un grand moment. Non pas pour le son du moteur lui-même, mais bien pour celui distillé par la ligne Akrapovic qui équipe d'origine l'engin. Bon sang, rien que pour entendre ça tous les matins, je veux bien signer le chèque !
J'enfourche la moto et la relève de sa béquille comme s'il s'agissant d'une vulgaire mobylette. Cette Nine T est ultra)compacte, ramassée et assez légère. La selle propose un superbe dessin, mais sa première "approche" directe offre une fermeté presque inquiétante pour un trajet au long cours. Un coup de gaz dans le vide, juste pour voir... la BM prend directement une gite vers la droite... Le couple de renversement de ce "vieux" flat fait plaisir !
Bon allez, on n'est pas là pour acheter du terrain, roule ma poule ! D'emblée, je suis totalement bluffé par la douceur et la souplesse de la boîte de vitesse. Les rapports passent et se verrouillent rapidement et sans claquement pourtant si typiquement teutons ! Une réussite et un agrément remarquable.
La position de pilotage est bien plus basculée vers l'avant que je ne l'aurais imaginé. On est certes pas sur un café racer avec des bracelets, mais c'est plus marqué quand même que sur un roadster moderne tel que j'en ai essayé quelques-uns (Speed Triple, GSR...). Le guidon est également un peu plus large, ce qui n'est pas un mal pour faciliter la mise sur l'angle d'un train avant un poil lourdaud. A titre personnel, j'aime bien ce genre de comportement et je préfère forcer un peu et contraindre la machine à tourner plutôt que subir une trop grande vivacité (comme sur une MT 09 par exemple).
Je choisis mon habituel parcours vers les hauteurs d'Uriage pour tester plus avant cette petite machine diabolique. Là où la route était défoncée, le bitumer est désormais un billard. Qu'à cela ne tienne, j'en profite pour mettre du gaz dans ce magnifique enchaînement de virolos. Et cela met immédiatement en avant les qualités dynamiques de cette Nine T. Aucun signe de désunion, quelle que soit la vitesse de passage, un vrai rail. La moto, assez légère se balance comme qui rigole, pif paf poum ! Et ce bloc 1200, même s'il n'a pas l'allant et la gouache du nouveau moteur liquide, possède un carafon bien en adéquation avec ce que l'on attend d'un tel roadster.
Lors de la pause photos, je passe en revue les détails : fourche de gros diamètre, amortisseur de direction, freins radiaux, Brembo, roues à rayons tubeless, sellerie magnifique, pot Akra... et bien sûr une transmission finale par arbre et cardan !
Allez, il faut déjà rentrer, par un trajet plus roulant. L'absence totale de protection offre l'avantage de son inconvénient : on en prend plein la quiche même sans aller vite, mais du coup il n'est pas besoin de rouler comme un abruti pour avoir des sensations de roulage au top. Et des sensations, la Nine T sait en distiller à souhait. Et pour qui veut s'encanailler, aucun doute que ses performances dynamiques permettent de rouler TRÈS vite sans aucun souci autre que de se faire allonger les bras de 10 cm à chaque sortie !
Alors, n'aurait-elle aucun défaut cette moto ? Bien sûr que si ! Tout d'abord son prix, carrément indécent ! Mais celui-ci s'oubliera sans doute bien vite par son propriétaire tant le plaisir offert est grand. Quelques menues lacunes au tableau de bord ensuite, comme une vraie jauge à essence et un indicateur de température moteur. Mais je chipote... Les rétroviseurs méritent selon moi d'être troqués pour des adaptables, à placer en bouts de guidon. Tout d'abord pour une aspect esthétique évident, mais aussi pour une raison pratique, ceux d'origine offrant une jolie vue sur...vos coudes ! Enfin, pour ma part j'aurais apprécié une attaque de levier de frein plus mordante.
Pour conclure, vous aurez compris que j'ai eu du mal à rendre la clé de la Nine T sans l'accompagner du montant nécessaire pour repartir avec. Un vrai coup de coeur/ Après cet essai, je comprends encore mieux le succès que connais cette machine qui peut, en outre, être personnalisée à outrance... moyennant bien entendu monnaie sonnante et trébuchante !