Rappel du premier message :
RS, deux lettres qui avaient disparu du catalogue BMW depuis environ une décennie. Et pourtant, elles constituent un des éléments de l'ADN de la marque à l'hélice... RS pour Reise Sport, soit dans une traduction littérale Voyage Sport. Bref, les RS de BMW font partie de la catégorie dite des Sport-GT, des machines normalement capables d'offrir à leur pilote des capacités aux voyages, mais aussi des vraies aptitudes au "pétage de plomb" pour une utilisation plus sportive.
N'y allons pas par quatre chemins, avec une heure d'essai il est difficile de jauger des aptitudes à voyager loin et longtemps. N'empêche qu'une telle première approche permet déjà de déceler quelques pistes ! Oui, la 12 RS est confortable, autant en selle qu'en suspensions et ce même sans l'ESA absent de mon modèle d'essai. Oui la protection est correcte, avec une bulle réglable en hauteur sur deux niveaux et qui protège bien le torse et jusqu'au casque pour un pilote de taille moyenne (1,75 m) ; les demi-carénages latéraux, surmontés de petits déflecteurs font aussi bien le job et, avec les deux cylindres dépassant sur les côtés, la protection du bas du corps est pas mal. Bien entendu, on n'est pas au niveau d'une vraie routière, mais ce n'est pas ce que l'on demande à cette machine.
La position de conduite est un peu basculée sur l'avant, mais pas autant que sur une sportive pur jus. De fait, l'appui sur les poignets est largement supportable et peut ne se faire gênant que dans les longues descentes pour un pilote non habitué au genre. Cette position s'avère en tous cas parfaite pour cette machine, s'avérant peu contraignante (jambes pas trop pliées) et, en se positionnant différemment en selle, pouvant devenir un peu plus sportive. En tous cas, on parvient facilement à se caler de façon à faire complètement corps avec la moto;
La moto ne pèse que 5 kg de plus que le roadster 1200 R dont elle est issue et reste donc assez légère. L'angle de chasse du train avant la rend un poil moins vive à la mise sur l'angle, mais la RS reste assez agile et assure en tous cas une tenue de cap royale en courbe longue comme serrée. On peut aussi se satisfaire du bon travail de la fourche traditionnelle qui a pris la place du Telelever, au grand dam des puristes de la marque. La remontée d'informations est très correcte, plus nette qu'avec le fameux système cher à la marque, le tout sans plongée particulière au freinage. Bien vu.
Puisqu'on parle freinage, ce fut l'un des points les plus perturbants de cet essai. Pour le frein arrière, aucun reproche particulier, si ce n'est un déclenchement un peu tôt de l'ABS. Mis pour le frein avant, j'ai retrouvé la sensation bizarre que j'avais eue lors de l'essai de la R 1200 R : un levier mou et quasi sans effet sur les premiers millimètrès de course, puis un effet soudain et presque brutal. Je pense que l'on doit s'y faire, mais j'ai trouvé cela peu agréable.
Voici le temps des virolos de ma nouvelle route de test. C'est sec et propre, y'a pas un rat à l'horizon alors gaaaaazzzz. Hé bien elle aime bien ça la bougresse... On fléchit un peu les bras, on se cale contre le réservoir, petit appui du genou sur celui-ci, poussée du pied sur le cale-pied intérieur, ça se bascule sur l'angle comme qui rigole. Bon, on sent bien qu'avec près de 250 kg avec les pleins, il faut quand même s'employer plus qu'avec une vraie sportive. Mais on est loin d'une enclume.
L'avantage de rouler un peu "sport" comme ça, c'est qu'on garde les yeux sur la route et pas sur le tableau de bord. celui-ci, monochrome, n'est pas un modèle de lisibilité, il faut sans doute apprendre l'emplacement de toutes les informations pour ne pas âtre paumé... Dommage, parce que tout y est.
Comme je l'ai dit plus haut, le comportement routier est exemplaire, pas de souci à se faire de ce côté là même à rythme soutenu. Le moteur, sans avoir l'allonge et la rage d'un quatre pattes, ne manque pas de peps et autorise des performances qui peuvent vous envoyer en prison plus vite qu'il n'en faut pour l'écrire. La boîte de vitesses est douce mais le passage des rapports en mode arsouille est un peu lent. Il ne fait aucun doute que le choix du Shifter Pro est une option quasi indispensable sur cette moto afin d'en tirant la quintescence !
Accessible, cette moto sait le rester. D'abord par une hauteur de selle qui permet à quasiment tous d'avoir les pieds à plat à l'arrêt. Par son poids contenu, ensuite. Par sa selle accueillante même pour deux, encore. Par sa capacité à être docile en usage cool enfin. On peut enrouler confortablement, à deux avec les valises optionnelles, sur le gras du couple du gros flat twin. Mais on peut aussi se dévergonder à l'occasion... Bref, tout l'esprit RS, une appellation qui ne semble pas usurpée pour le coup.
Côté équipements, comme toujours chez BMW ce sera à la carte par le biais de la longue liste d'optons. Comme déjà dit, le shifter me semble indispensable. On y rajoutera le Pack Confort (avec poignées chauffantes) et le Pack Touring (avec entre autre l'ESA Dynamic, les supports de valises et la prépa GPS). On aura ainsi une machine presque parfaite pour aller loin et (plus ou moins...) vite ! Mais l'addition sera un peu salée car on atteindra pas loin de 3.000 € d'options... Mais dans cette catégorie où il y a désormais fort peu de choix, c'est à ce prix que la 12 RS met la barre haut. Une belle surprise, me concernant.
RS, deux lettres qui avaient disparu du catalogue BMW depuis environ une décennie. Et pourtant, elles constituent un des éléments de l'ADN de la marque à l'hélice... RS pour Reise Sport, soit dans une traduction littérale Voyage Sport. Bref, les RS de BMW font partie de la catégorie dite des Sport-GT, des machines normalement capables d'offrir à leur pilote des capacités aux voyages, mais aussi des vraies aptitudes au "pétage de plomb" pour une utilisation plus sportive.
N'y allons pas par quatre chemins, avec une heure d'essai il est difficile de jauger des aptitudes à voyager loin et longtemps. N'empêche qu'une telle première approche permet déjà de déceler quelques pistes ! Oui, la 12 RS est confortable, autant en selle qu'en suspensions et ce même sans l'ESA absent de mon modèle d'essai. Oui la protection est correcte, avec une bulle réglable en hauteur sur deux niveaux et qui protège bien le torse et jusqu'au casque pour un pilote de taille moyenne (1,75 m) ; les demi-carénages latéraux, surmontés de petits déflecteurs font aussi bien le job et, avec les deux cylindres dépassant sur les côtés, la protection du bas du corps est pas mal. Bien entendu, on n'est pas au niveau d'une vraie routière, mais ce n'est pas ce que l'on demande à cette machine.
La position de conduite est un peu basculée sur l'avant, mais pas autant que sur une sportive pur jus. De fait, l'appui sur les poignets est largement supportable et peut ne se faire gênant que dans les longues descentes pour un pilote non habitué au genre. Cette position s'avère en tous cas parfaite pour cette machine, s'avérant peu contraignante (jambes pas trop pliées) et, en se positionnant différemment en selle, pouvant devenir un peu plus sportive. En tous cas, on parvient facilement à se caler de façon à faire complètement corps avec la moto;
La moto ne pèse que 5 kg de plus que le roadster 1200 R dont elle est issue et reste donc assez légère. L'angle de chasse du train avant la rend un poil moins vive à la mise sur l'angle, mais la RS reste assez agile et assure en tous cas une tenue de cap royale en courbe longue comme serrée. On peut aussi se satisfaire du bon travail de la fourche traditionnelle qui a pris la place du Telelever, au grand dam des puristes de la marque. La remontée d'informations est très correcte, plus nette qu'avec le fameux système cher à la marque, le tout sans plongée particulière au freinage. Bien vu.
Puisqu'on parle freinage, ce fut l'un des points les plus perturbants de cet essai. Pour le frein arrière, aucun reproche particulier, si ce n'est un déclenchement un peu tôt de l'ABS. Mis pour le frein avant, j'ai retrouvé la sensation bizarre que j'avais eue lors de l'essai de la R 1200 R : un levier mou et quasi sans effet sur les premiers millimètrès de course, puis un effet soudain et presque brutal. Je pense que l'on doit s'y faire, mais j'ai trouvé cela peu agréable.
Voici le temps des virolos de ma nouvelle route de test. C'est sec et propre, y'a pas un rat à l'horizon alors gaaaaazzzz. Hé bien elle aime bien ça la bougresse... On fléchit un peu les bras, on se cale contre le réservoir, petit appui du genou sur celui-ci, poussée du pied sur le cale-pied intérieur, ça se bascule sur l'angle comme qui rigole. Bon, on sent bien qu'avec près de 250 kg avec les pleins, il faut quand même s'employer plus qu'avec une vraie sportive. Mais on est loin d'une enclume.
L'avantage de rouler un peu "sport" comme ça, c'est qu'on garde les yeux sur la route et pas sur le tableau de bord. celui-ci, monochrome, n'est pas un modèle de lisibilité, il faut sans doute apprendre l'emplacement de toutes les informations pour ne pas âtre paumé... Dommage, parce que tout y est.
Comme je l'ai dit plus haut, le comportement routier est exemplaire, pas de souci à se faire de ce côté là même à rythme soutenu. Le moteur, sans avoir l'allonge et la rage d'un quatre pattes, ne manque pas de peps et autorise des performances qui peuvent vous envoyer en prison plus vite qu'il n'en faut pour l'écrire. La boîte de vitesses est douce mais le passage des rapports en mode arsouille est un peu lent. Il ne fait aucun doute que le choix du Shifter Pro est une option quasi indispensable sur cette moto afin d'en tirant la quintescence !
Accessible, cette moto sait le rester. D'abord par une hauteur de selle qui permet à quasiment tous d'avoir les pieds à plat à l'arrêt. Par son poids contenu, ensuite. Par sa selle accueillante même pour deux, encore. Par sa capacité à être docile en usage cool enfin. On peut enrouler confortablement, à deux avec les valises optionnelles, sur le gras du couple du gros flat twin. Mais on peut aussi se dévergonder à l'occasion... Bref, tout l'esprit RS, une appellation qui ne semble pas usurpée pour le coup.
Côté équipements, comme toujours chez BMW ce sera à la carte par le biais de la longue liste d'optons. Comme déjà dit, le shifter me semble indispensable. On y rajoutera le Pack Confort (avec poignées chauffantes) et le Pack Touring (avec entre autre l'ESA Dynamic, les supports de valises et la prépa GPS). On aura ainsi une machine presque parfaite pour aller loin et (plus ou moins...) vite ! Mais l'addition sera un peu salée car on atteindra pas loin de 3.000 € d'options... Mais dans cette catégorie où il y a désormais fort peu de choix, c'est à ce prix que la 12 RS met la barre haut. Une belle surprise, me concernant.