Bonjour à tous,
Les kilomètres s'enchainent avec ma "petite" R1200ST, et défilent sur mon "ordinateur de bord" sans problèmes majeurs.
Cependant depuis quelques temps j'ai remarqué quelque chose qui me chagrine au point d'en venir à imaginer de me séparer de ma belle tant ça me laisse perplexe. En dernier recours avant le concessionnaire BMW du coin, je viens chercher la sagesse de mes compagnons BMistes: vous.
Depuis environ 2 mois, j'ai remarqué que les démarrages en côte de ma chérie étaient devenus terriblement mous, pour pas dire carrément laborieux. Et pourtant, il ne s'agit pas de côtes hallucinantes, ou autre. Une bête petite pente et déjà ma princesse bavaroise pagaie dans la semoule. Une petite description aussi précise que possible des évenements:
Quand je mets les gaz en première débrayée, aucun problème. Je relâche progressivement mon embrayage et la moto avance de quelques centimètres, péniblement. Je continue de relâcher la pression sur ma poignée de gauche et bientôt la première est complètement embrayée mais la moto galère, il lui faut plusieurs mètres en se trainant (et plusieurs très longues secondes) pour être pleinement "en mouvement" et réactive. On dirait une vieille bagnole sur le point de crever, avec un moteur asthmatique et mou au possible.
Que les réponses bateaux types "Mais t'es en côte, et c'est un cardan, c'est moins réactif" s'abstiennent, ces comportements ont été remarqués sur un trajet que j'effectue quotidiennement depuis plus d'une année et la différence est plus que flagrante (et accessoirement, hautement désagréable...). Anciennement, gaz + lâcher d'embrayage progressif et ma belle partait comme un charme. Aujourd'hui, elle peine comme un gros veau las et fatigué. Le moteur mouline, mouline, mouline, l'embrayage est complètement relâché et elle se traiiiiiiiine... Et pourtant je suis pas à 6'000tr/min, il ne s'agit vraiment pas de démarrages agressifs, il s'agit de démarrages normaux, en côte, avec un moteur tournant dans les 2'500-3'000 tr/min.
Si je tente avec un démarrage plus agressif (plus haut dans les tours j'entends), même chose, aucun changement dans le démarrage à proprement parlé, c'est tout aussi mou. Sauf qu'une fois que tout le bordel se met en mouvement, j'atteins une vitesse plus grande (mais j'y suis quand même après un temps excessivement long). Ah si, la seule chose qui change, c'est la merveilleuse odeur de cramé venant de j'sais-pas-où (embrayage, j'imagine)...
Une fois qu'elle est lancée, pas de problème, tout roule.
J'ai juste constaté que si je roule disons, par exemple, à 2800tr/min, en 3è et que j'ouvre en grand, le moteur monte direct dans les tours mais la roue suit pas du tout du tout la même courbe d'explosivité et l'accélération est hyper progressive (voire même très mollachue). Puis à mesure que les km/h rejoignent le rythme qu'impose le moteur (et les tours minute), elle reprend sa réactivité "normale". C'est à dire qu'en bas dans les tours, quand j'ouvre les gaz cash, y a que le moteur qui réagit, les roues ne suivent que bien après. Alors que haut dans les tours, je tourne et ca part direct.
Pour ces seconds symptômes (ceux avec une moto en mouvement), il est possible que ca ait toujours été comme ça et que je ne m'en étais pas encore aperçu (mais franchement, j'en doute, à moins que ma façon de conduire ait radicalement changé) et c'est de loin pas plus dérangeant que ça (je pilote un peu plus haut dans les tours et tout rentre dans l'ordre). Néanmoins, j'ai comme la sensation que les deux éléments sont liés.
J'attends vos avis, BMistes de tous horizons. Puissiez vous m'aider à comprendre ce qui grippe ainsi les démarrages et les accélérations de ma bavaroise monture.
Salutations motardes,
Matth'
Les kilomètres s'enchainent avec ma "petite" R1200ST, et défilent sur mon "ordinateur de bord" sans problèmes majeurs.
Cependant depuis quelques temps j'ai remarqué quelque chose qui me chagrine au point d'en venir à imaginer de me séparer de ma belle tant ça me laisse perplexe. En dernier recours avant le concessionnaire BMW du coin, je viens chercher la sagesse de mes compagnons BMistes: vous.
Depuis environ 2 mois, j'ai remarqué que les démarrages en côte de ma chérie étaient devenus terriblement mous, pour pas dire carrément laborieux. Et pourtant, il ne s'agit pas de côtes hallucinantes, ou autre. Une bête petite pente et déjà ma princesse bavaroise pagaie dans la semoule. Une petite description aussi précise que possible des évenements:
Quand je mets les gaz en première débrayée, aucun problème. Je relâche progressivement mon embrayage et la moto avance de quelques centimètres, péniblement. Je continue de relâcher la pression sur ma poignée de gauche et bientôt la première est complètement embrayée mais la moto galère, il lui faut plusieurs mètres en se trainant (et plusieurs très longues secondes) pour être pleinement "en mouvement" et réactive. On dirait une vieille bagnole sur le point de crever, avec un moteur asthmatique et mou au possible.
Que les réponses bateaux types "Mais t'es en côte, et c'est un cardan, c'est moins réactif" s'abstiennent, ces comportements ont été remarqués sur un trajet que j'effectue quotidiennement depuis plus d'une année et la différence est plus que flagrante (et accessoirement, hautement désagréable...). Anciennement, gaz + lâcher d'embrayage progressif et ma belle partait comme un charme. Aujourd'hui, elle peine comme un gros veau las et fatigué. Le moteur mouline, mouline, mouline, l'embrayage est complètement relâché et elle se traiiiiiiiine... Et pourtant je suis pas à 6'000tr/min, il ne s'agit vraiment pas de démarrages agressifs, il s'agit de démarrages normaux, en côte, avec un moteur tournant dans les 2'500-3'000 tr/min.
Si je tente avec un démarrage plus agressif (plus haut dans les tours j'entends), même chose, aucun changement dans le démarrage à proprement parlé, c'est tout aussi mou. Sauf qu'une fois que tout le bordel se met en mouvement, j'atteins une vitesse plus grande (mais j'y suis quand même après un temps excessivement long). Ah si, la seule chose qui change, c'est la merveilleuse odeur de cramé venant de j'sais-pas-où (embrayage, j'imagine)...
Une fois qu'elle est lancée, pas de problème, tout roule.
J'ai juste constaté que si je roule disons, par exemple, à 2800tr/min, en 3è et que j'ouvre en grand, le moteur monte direct dans les tours mais la roue suit pas du tout du tout la même courbe d'explosivité et l'accélération est hyper progressive (voire même très mollachue). Puis à mesure que les km/h rejoignent le rythme qu'impose le moteur (et les tours minute), elle reprend sa réactivité "normale". C'est à dire qu'en bas dans les tours, quand j'ouvre les gaz cash, y a que le moteur qui réagit, les roues ne suivent que bien après. Alors que haut dans les tours, je tourne et ca part direct.
Pour ces seconds symptômes (ceux avec une moto en mouvement), il est possible que ca ait toujours été comme ça et que je ne m'en étais pas encore aperçu (mais franchement, j'en doute, à moins que ma façon de conduire ait radicalement changé) et c'est de loin pas plus dérangeant que ça (je pilote un peu plus haut dans les tours et tout rentre dans l'ordre). Néanmoins, j'ai comme la sensation que les deux éléments sont liés.
J'attends vos avis, BMistes de tous horizons. Puissiez vous m'aider à comprendre ce qui grippe ainsi les démarrages et les accélérations de ma bavaroise monture.
Salutations motardes,
Matth'