Ce Scrambler, il me fait de l'oeil depuis son annonce l'an passé. Alors vous pensez bien que je ne pouvais pas laisser passer plus de quelques heures après sa sortie officielle dans les concessions avant d'aller me ruer dessus pour un essai ! Chose faite donc pour la découverte d'une machine sensationnelle...
Sensationnelle le Scrambler ? Alors qu'elle en en certains points techniques en dessous de la NineT ? Hé bien oui, sensationnelle, au sens premier du terme : elle procure d'excellentes sensations à son guidon ! Et encore mieux, elle le fait sans même avoir besoin d'atteindre des vitesses prohibées...
Commençons par le commencement : la technique. Par rapport à sa grande soeur la NineT, le Scrambler perd quelques éléments, à commencer par la belle fourche inversée, ici remplacée par une simple fourche classique. Le combiné d'amortisseur arrière diffère aussi et perd un réglage dans la bataille. Exit aussi le réservoir en aluminium (disponible en option), remplacé par de l'acier, et le tableau de bord auquel se substitue un simple compteur rond. La ligne d'échappement est encore signée Akrapovic de série, mais placée en position haute et donc dotée de petites pare-chaleur.
Les roues sont ici en 17' (arrière) et 19' (avant), comme sur les trails routiers actuels. Le guidon est plus haut, les repose-pieds un peu plus bas et en arrière pour une position plus relevée que sur la NineT. Enfin, le système de freinage avant est de type normal au lieu de radial. Pour le reste (donc pour l'essentiel, les deux machines sont quasi-identiques.
Assez bavassé, il faut rouler ! Contact, démarreur et ça craque dans un joli raffut, peut-être encore plus marqué qu'avec la NineT ! En selle, de petits coups de gaz font dandiner le Scrambler au gré d'un léger couple de renversement qui a désormais quasi disparu sur les flat à refroidissement liquide plus moderne. Cette caractéristique des bicylindres BMW et Guzzi donne un indéniable charme un peu suranné qui fait partie intégrante du caractère de ces motos, selon moi.
Rentrer le premier rapport se fait sans le gros "klonk" habituellement caractéristique. Les autres vitesses se passent d'ailleurs tout aussi facilement, avec un embrayage pas dur du tout et une boîte bien douce, mais pas très rapide.
Après avoir laissé le temps à la mécanique de chauffer, je peux attaquer une belle série de virolos bien serrés avec un revêtement nickel. Fort de 110 cv malgré le passage à la castratrice norme Euro 4, le 1200 cc du Scrambler tracte fort et ne peine pas à projeter la moto d'un virage à l'autre, dans un barouf bien sympathique. Ca vibre (un peu), ça gronde (pas mal), on prend de l'air plein la tronche... bref on se sent vivre sur cette moto.
La position de conduite et tout simplement parfaite pour moi, les jambes pas trop pliées, le buste un peu relevé. Devant moi, seul le petit compteur donne quelques infos, on n'est pas "perturbé" par un grand tableau de bord et ses multiples réglages. Le Scrambler, c'est rien que du brut, comme son phare rond tout simple. Un retour aux sources de ce qu'est vraiment la motocyclette, un bon bol d'air dans la production moderne. Pourtant, de la modernité, cette moto en compte bien dans ses entrailles (ABS, contrôle de traction...), mais celle-ci ne vient pas empiéter sur le simple plaisir de piloter.
Très franchement, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé au guidon d'une nouvelle moto ! J'ai passé tout le temps de mon essai avec sans doute un sourire niais barrant mon visage... La partie cycle autorise un bon rythme sans jamais montrer de limites. Certes, la fourche plus souple que celle d'une NineT plonge un peu au freinage, mais sans que jamais cela ne gêne réellement. Ca accélère fort, ça freine très bien, ça tient le parquet... tout cela en se régalant ! Et pas besoin d'être à 150 km/h pour en profiter..
En revanche, il faut admettre que le confort est en retrait. Non pas parce que le Scrambler n'offre rigoureusement aucune protection, ça on le sait en choisissant ce genre de machine ! Non, ce qui est un peu rude, c'est l'amortisseur arrière qui fait un peu "taper" la moto sur les petites bosses et trous... et la selle qui, bien que pas vraiment dure ni fine, est probablement un peu étroite. Le passage chez un sellier pour arranger ça sur mesure sera sans doute une étape obligatoire pour qui compte rouler quelques heures durant sur cette moto.
Moi qui suis habitué à avoir plus que le nécessaire sur mon K16 (ne manque que la machine à café et l'écran de télévision 55' !), le dépouillement extrême du Scrambler vient comme une cure de Jouvence. Il y a tellement peu à voir sur le bloc compteur qu'on se concentre uniquement sur la route, sa trajectoire et le paysage autour. Finalement un plaisir simple et basique qu'on aurait parfois un peu tendance à oublier sur nos grosses bécanes...
Bilan de cet essai, le Scrambler sera tout à fait une moto pour laquelle je pourrais craquer. Plus que la NineT ? Hummmmm... pas sûr ! En fait, malgré leur grande proximité de conception, ce sont deux machines vraiment différentes. Outre le look qui pourra faire pencher la balance d'un côté ou de l'aitre selon les goûts de chacun, il y a l'usage en lui-même de la moto. la NineT sera bien sûr réservée à un usage purement routier, avec l'envie de rouler entre roadster et café racer un peu à l'ancienne. Le Scrambler se prêtera sans doute moins à une utilisation en roulage vraiment rapide sur route (surtout si l'on choisit les pneus à tétines en option gratuite !), mais il permettra de sortir du bitume pour aller musarder sur des sentiers roulants (cette moto N'EST PAS un trail !) pour une autre façon de faire de la moto. Dans tous les cas, cette machine mérite que l'on donne un meilleur style avec les indispensables jantes à rayons (tubeless SVP !)... Dilemme, dilemme !
Sensationnelle le Scrambler ? Alors qu'elle en en certains points techniques en dessous de la NineT ? Hé bien oui, sensationnelle, au sens premier du terme : elle procure d'excellentes sensations à son guidon ! Et encore mieux, elle le fait sans même avoir besoin d'atteindre des vitesses prohibées...
Commençons par le commencement : la technique. Par rapport à sa grande soeur la NineT, le Scrambler perd quelques éléments, à commencer par la belle fourche inversée, ici remplacée par une simple fourche classique. Le combiné d'amortisseur arrière diffère aussi et perd un réglage dans la bataille. Exit aussi le réservoir en aluminium (disponible en option), remplacé par de l'acier, et le tableau de bord auquel se substitue un simple compteur rond. La ligne d'échappement est encore signée Akrapovic de série, mais placée en position haute et donc dotée de petites pare-chaleur.
Les roues sont ici en 17' (arrière) et 19' (avant), comme sur les trails routiers actuels. Le guidon est plus haut, les repose-pieds un peu plus bas et en arrière pour une position plus relevée que sur la NineT. Enfin, le système de freinage avant est de type normal au lieu de radial. Pour le reste (donc pour l'essentiel, les deux machines sont quasi-identiques.
Assez bavassé, il faut rouler ! Contact, démarreur et ça craque dans un joli raffut, peut-être encore plus marqué qu'avec la NineT ! En selle, de petits coups de gaz font dandiner le Scrambler au gré d'un léger couple de renversement qui a désormais quasi disparu sur les flat à refroidissement liquide plus moderne. Cette caractéristique des bicylindres BMW et Guzzi donne un indéniable charme un peu suranné qui fait partie intégrante du caractère de ces motos, selon moi.
Rentrer le premier rapport se fait sans le gros "klonk" habituellement caractéristique. Les autres vitesses se passent d'ailleurs tout aussi facilement, avec un embrayage pas dur du tout et une boîte bien douce, mais pas très rapide.
Après avoir laissé le temps à la mécanique de chauffer, je peux attaquer une belle série de virolos bien serrés avec un revêtement nickel. Fort de 110 cv malgré le passage à la castratrice norme Euro 4, le 1200 cc du Scrambler tracte fort et ne peine pas à projeter la moto d'un virage à l'autre, dans un barouf bien sympathique. Ca vibre (un peu), ça gronde (pas mal), on prend de l'air plein la tronche... bref on se sent vivre sur cette moto.
La position de conduite et tout simplement parfaite pour moi, les jambes pas trop pliées, le buste un peu relevé. Devant moi, seul le petit compteur donne quelques infos, on n'est pas "perturbé" par un grand tableau de bord et ses multiples réglages. Le Scrambler, c'est rien que du brut, comme son phare rond tout simple. Un retour aux sources de ce qu'est vraiment la motocyclette, un bon bol d'air dans la production moderne. Pourtant, de la modernité, cette moto en compte bien dans ses entrailles (ABS, contrôle de traction...), mais celle-ci ne vient pas empiéter sur le simple plaisir de piloter.
Très franchement, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusé au guidon d'une nouvelle moto ! J'ai passé tout le temps de mon essai avec sans doute un sourire niais barrant mon visage... La partie cycle autorise un bon rythme sans jamais montrer de limites. Certes, la fourche plus souple que celle d'une NineT plonge un peu au freinage, mais sans que jamais cela ne gêne réellement. Ca accélère fort, ça freine très bien, ça tient le parquet... tout cela en se régalant ! Et pas besoin d'être à 150 km/h pour en profiter..
En revanche, il faut admettre que le confort est en retrait. Non pas parce que le Scrambler n'offre rigoureusement aucune protection, ça on le sait en choisissant ce genre de machine ! Non, ce qui est un peu rude, c'est l'amortisseur arrière qui fait un peu "taper" la moto sur les petites bosses et trous... et la selle qui, bien que pas vraiment dure ni fine, est probablement un peu étroite. Le passage chez un sellier pour arranger ça sur mesure sera sans doute une étape obligatoire pour qui compte rouler quelques heures durant sur cette moto.
Moi qui suis habitué à avoir plus que le nécessaire sur mon K16 (ne manque que la machine à café et l'écran de télévision 55' !), le dépouillement extrême du Scrambler vient comme une cure de Jouvence. Il y a tellement peu à voir sur le bloc compteur qu'on se concentre uniquement sur la route, sa trajectoire et le paysage autour. Finalement un plaisir simple et basique qu'on aurait parfois un peu tendance à oublier sur nos grosses bécanes...
Bilan de cet essai, le Scrambler sera tout à fait une moto pour laquelle je pourrais craquer. Plus que la NineT ? Hummmmm... pas sûr ! En fait, malgré leur grande proximité de conception, ce sont deux machines vraiment différentes. Outre le look qui pourra faire pencher la balance d'un côté ou de l'aitre selon les goûts de chacun, il y a l'usage en lui-même de la moto. la NineT sera bien sûr réservée à un usage purement routier, avec l'envie de rouler entre roadster et café racer un peu à l'ancienne. Le Scrambler se prêtera sans doute moins à une utilisation en roulage vraiment rapide sur route (surtout si l'on choisit les pneus à tétines en option gratuite !), mais il permettra de sortir du bitume pour aller musarder sur des sentiers roulants (cette moto N'EST PAS un trail !) pour une autre façon de faire de la moto. Dans tous les cas, cette machine mérite que l'on donne un meilleur style avec les indispensables jantes à rayons (tubeless SVP !)... Dilemme, dilemme !