Le constructeur français de
side-cars Side-Bike n’existe plus. Et ce coup-ci, le jugement du
tribunal de commerce de Grenoble est définitif.
Fondée en 1987
par Jean-Claude Perrin, la société Side-Bike avait connu des débuts
fulgurants avec le Comète. Un engin de grand tourisme sportif innovant,
car non seulement doté d’un troisième roue directrice mais également
conçu dans un souci de rationalisation des coûts de production.
Alors
que les fabricants de side-cars ont toujours essayé d’adapter leurs
réalisations à un maximum de motos, le Comète avait lui été
spécifiquement pensé pour la Yamaha 1200 FJ.
Une standardisation
qui a également contribué au succès des Méga-Comète (1200 FJ et 1000
GTS) et Kyrnos (900 Diversion), entre autres réalisations longtemps
restées fidèles à la marque aux trois diapasons.
Changement
radical de cap en 2001 avec l’apparition du Zeus, propulsé par un moteur
de Peugeot 206 S16 en position centrale arrière : Side-Bike passe du
statut de transformateur de motos à celui de constructeur à part
entière.
Une révolution qui conforte la marque dans son statut de
leader… avant d’entraîner sa perte. Car le Zeus, véritable side pour
les uns, bagnole à 3 roues pour les autres, fait aussitôt l’objet d’une
intense polémique entre passionnés.
Après avoir saturé le marché
et renié son passé, Side-Bike connaîtra différents imbroglios humains et
financiers avant une première liquidation judiciaire en 2007.
Le
Celtik, un trike au succès commercial limité lancé en 2008, ne
redressera pas la marque. Laquelle finira par être reprise par l’un de
ses concessionnaires, Jean-Marc Muller, courant 2011.
L’ultime
réapparition d’une toute petite série de Méga-Comète attelés à des 1300
XJR – rebaptisés pour l’occasion Mega 2 Legend – n’aura été qu’un baroud
d’honneur : JM Side-Bike a lui aussi été placé en redressement
judiciaire le 23 octobre 2012.
Début de semaine dernière, un
ferrailleur est venu ramasser tout ce qu’il restait de châssis et autres
pièces détachées, revendus aux enchères à vil prix. L’agonie de
Side-Bike est terminée.
Une grande et belle page de l’histoire du side-car s’est tournée. À moins qu’elle n’ait été déchirée.
Motomag
side-cars Side-Bike n’existe plus. Et ce coup-ci, le jugement du
tribunal de commerce de Grenoble est définitif.
Fondée en 1987
par Jean-Claude Perrin, la société Side-Bike avait connu des débuts
fulgurants avec le Comète. Un engin de grand tourisme sportif innovant,
car non seulement doté d’un troisième roue directrice mais également
conçu dans un souci de rationalisation des coûts de production.
Alors
que les fabricants de side-cars ont toujours essayé d’adapter leurs
réalisations à un maximum de motos, le Comète avait lui été
spécifiquement pensé pour la Yamaha 1200 FJ.
Une standardisation
qui a également contribué au succès des Méga-Comète (1200 FJ et 1000
GTS) et Kyrnos (900 Diversion), entre autres réalisations longtemps
restées fidèles à la marque aux trois diapasons.
Changement
radical de cap en 2001 avec l’apparition du Zeus, propulsé par un moteur
de Peugeot 206 S16 en position centrale arrière : Side-Bike passe du
statut de transformateur de motos à celui de constructeur à part
entière.
Une révolution qui conforte la marque dans son statut de
leader… avant d’entraîner sa perte. Car le Zeus, véritable side pour
les uns, bagnole à 3 roues pour les autres, fait aussitôt l’objet d’une
intense polémique entre passionnés.
Après avoir saturé le marché
et renié son passé, Side-Bike connaîtra différents imbroglios humains et
financiers avant une première liquidation judiciaire en 2007.
Le
Celtik, un trike au succès commercial limité lancé en 2008, ne
redressera pas la marque. Laquelle finira par être reprise par l’un de
ses concessionnaires, Jean-Marc Muller, courant 2011.
L’ultime
réapparition d’une toute petite série de Méga-Comète attelés à des 1300
XJR – rebaptisés pour l’occasion Mega 2 Legend – n’aura été qu’un baroud
d’honneur : JM Side-Bike a lui aussi été placé en redressement
judiciaire le 23 octobre 2012.
Début de semaine dernière, un
ferrailleur est venu ramasser tout ce qu’il restait de châssis et autres
pièces détachées, revendus aux enchères à vil prix. L’agonie de
Side-Bike est terminée.
Une grande et belle page de l’histoire du side-car s’est tournée. À moins qu’elle n’ait été déchirée.
Motomag