Au Service de sa Mule
Un petit voyage dans les Dolomites se profile à l’horizon : 2’000 km d’autoroute et de nombreux cols à plus de 2’000m d’altitude, chargement complet et passagère. Il est grand temps de préparer la route et la mule a aussi droit à un petit lifting : le changement de pneu arrière et la courroie d’alternateur sont au programme de cette cure de jouvence.
J'enfile la salopette qui va bien, retrousse les manches et commence par nettoyer le garage. C'est dingue ce que la saleté peut s'y accumuler en un hiver. Et j'ai horreur de travailler dans un mélange de poussière, des feuilles mortes broyées et de toiles d'araignées. La corvée faite, je fais prestement tournoyer la clé à cliquets et sors la roue arrière en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Oops, il reste moins de la moitié des 2mm obligatoires ! Un contrôle de flics et j'étais cuit... Le pneu est amorti. Je pourrais rouler quelques mois sur les côtés pour user également les bandes de peur. Je comprends enfin pourquoi même les scooters me dépassent ! Avec ce qu'ils louvoyent entre les voitures ils ne font pas de pneus carrés, eux :-/ Allez, je ne vais pas en faire tout un plat... ma passagère apprécie la conduite relaxe et j'en suis heureux.
Passage obligé du Karcher à pogne ! J'ai nommé ainsi le tuyau d'arrosage du jardin, le tampon savonné, les gants et l'huile de coude.
Diable, c'est très joli les rayons, mais qu'est-ce qu'on se casse lesc******s doigts à les nettoyer. En particulier du côté où il y a le disque de frein. Mais bon, une fois l'an, la mule le vaut bien...
Il a l'air satisfait du boulot, le patron L'entretien à petites doses c'est même amusant. Privée de roue arrière, la moto ne tient sur sa béquille centrale que grâce aux lests innombrables posés sur l'avant : sac de sel, chaines à neige, antigel en container. Quand l'hiver vient au secours de l'été... Un jour, si possible avant que la moto ne me tombe dessus, je vais m'offrir un petit chariot élévateur de chez la tante Louise.
Rien de tel pour finir cette mise en train qu'un peu de polish sur les chromes. C'est ouf ce que ça brille : on peut même admirer son ego dedans !
Demain je file avec ma roue chez le marchand de pneus faire monter une nouvelle gomme.
(à suivre)
Un petit voyage dans les Dolomites se profile à l’horizon : 2’000 km d’autoroute et de nombreux cols à plus de 2’000m d’altitude, chargement complet et passagère. Il est grand temps de préparer la route et la mule a aussi droit à un petit lifting : le changement de pneu arrière et la courroie d’alternateur sont au programme de cette cure de jouvence.
J'enfile la salopette qui va bien, retrousse les manches et commence par nettoyer le garage. C'est dingue ce que la saleté peut s'y accumuler en un hiver. Et j'ai horreur de travailler dans un mélange de poussière, des feuilles mortes broyées et de toiles d'araignées. La corvée faite, je fais prestement tournoyer la clé à cliquets et sors la roue arrière en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire.
Oops, il reste moins de la moitié des 2mm obligatoires ! Un contrôle de flics et j'étais cuit... Le pneu est amorti. Je pourrais rouler quelques mois sur les côtés pour user également les bandes de peur. Je comprends enfin pourquoi même les scooters me dépassent ! Avec ce qu'ils louvoyent entre les voitures ils ne font pas de pneus carrés, eux :-/ Allez, je ne vais pas en faire tout un plat... ma passagère apprécie la conduite relaxe et j'en suis heureux.
Passage obligé du Karcher à pogne ! J'ai nommé ainsi le tuyau d'arrosage du jardin, le tampon savonné, les gants et l'huile de coude.
Diable, c'est très joli les rayons, mais qu'est-ce qu'on se casse les
Il a l'air satisfait du boulot, le patron L'entretien à petites doses c'est même amusant. Privée de roue arrière, la moto ne tient sur sa béquille centrale que grâce aux lests innombrables posés sur l'avant : sac de sel, chaines à neige, antigel en container. Quand l'hiver vient au secours de l'été... Un jour, si possible avant que la moto ne me tombe dessus, je vais m'offrir un petit chariot élévateur de chez la tante Louise.
Rien de tel pour finir cette mise en train qu'un peu de polish sur les chromes. C'est ouf ce que ça brille : on peut même admirer son ego dedans !
Demain je file avec ma roue chez le marchand de pneus faire monter une nouvelle gomme.
(à suivre)