Après son débridage mercredi et retour sous la pluie / mouillé, via des zones urbaines et surveillées, le tout peu propice aux débordements, j'avais envie de savoir un peu mieux comment ça fait, 60ch de plus...
Un petit tour hier, 70km par 5-6° dans de violentes rafales de Mistral, c'est pas l'idéal, mais je peux me rendre compte que si l'effet est assez insensible sous les 4000t/mn où ça enroulait déjà fort, il en va différemment après, avec l'impression que plus on monte dans les tours, plus l'écart est grand, au point que j'ai vraiment du mal à la "laisser partir".
Au delà de 7000 ou 7500, j'entre dans une zone où je ne me sens plus en terrain connu ni suffisamment maître... Sentir la roue avant délester à l'accélération, alors qu'on est encore incliné en sortie de virage, je vois bien que ça se fait, sur les vidéos de pistards et du MotoGP, mais je ne suis pas DU TOUT dans mon élément!
Le gros plus indéniable, c'est en manœuvre de dépassement: on a l'impression de maîtriser complètement la distance avec la poignée de droite, il suffit de la caler à fond, en étant assez haut dans les tours et la moto "efface" en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, le ou les véhicule(s) à passer. Problème, on est tout de suite dans la zone "tu rentres à pied et on garde la moto" si malencontreusement, une jumelle est embusquée à l'horizon!
Aujourd'hui, un tour un peu moins chahuté mais tout aussi frais, une 100e de km en direction du Haut Var, routes connues, je prends un peu mes marques. La vivacité de la moto à la reprise fait qu'on se retrouve vite avec 10 à 20km/h de plus que sur les autres motos de l'écurie, pas bon pour le permis... Pause pour une boisson chaude au "bistrot de pays" à St Martin de Pallières,
j'aime cet endroit et sa vue dominante, ainsi que la tranquillité des routes qui l'entourent. Moralité: jusqu'ici, je suis satisfait d'avoir réalisé cette opération, je réalise qu'elle est loin d'être indispensable, tant la machine bridée est déjà largement assez véloce, mais ce surcroît de puissance en cas de besoin, même s'il impose de bien se familiariser avec, ajoute au plaisir et à la facilité. J'imagine qu'en duo chargé, ça doit être un apport non négligeable pour dépasser en un temps et distance minimum, ce qui est appréciable (et risqué, pour les autres raisons évoquées!)
On verra sur le long terme, si je reste raisonnable, si ça ne fait pas enfler inconsidérément les coûts, consommation de carburant probablement, si on chatouille trop le "cheptel", je me dis que les pneus doivent certainement aussi devoir payer leur tribut!
Je comprend un peu mieux comment ça roule, entre Trumftager, Manu, PepGZ, Casing ou Jean Claude Faurie: quand la machine a de telles ressources, inévitablement, il va y avoir des situations où elles se retrouvent mises à contribution... mais ça ne signifie nullement que je me sente capable d'en faire autant, par contre, le matériel en a le potentiel!
Un petit tour hier, 70km par 5-6° dans de violentes rafales de Mistral, c'est pas l'idéal, mais je peux me rendre compte que si l'effet est assez insensible sous les 4000t/mn où ça enroulait déjà fort, il en va différemment après, avec l'impression que plus on monte dans les tours, plus l'écart est grand, au point que j'ai vraiment du mal à la "laisser partir".
Au delà de 7000 ou 7500, j'entre dans une zone où je ne me sens plus en terrain connu ni suffisamment maître... Sentir la roue avant délester à l'accélération, alors qu'on est encore incliné en sortie de virage, je vois bien que ça se fait, sur les vidéos de pistards et du MotoGP, mais je ne suis pas DU TOUT dans mon élément!
Le gros plus indéniable, c'est en manœuvre de dépassement: on a l'impression de maîtriser complètement la distance avec la poignée de droite, il suffit de la caler à fond, en étant assez haut dans les tours et la moto "efface" en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, le ou les véhicule(s) à passer. Problème, on est tout de suite dans la zone "tu rentres à pied et on garde la moto" si malencontreusement, une jumelle est embusquée à l'horizon!
Aujourd'hui, un tour un peu moins chahuté mais tout aussi frais, une 100e de km en direction du Haut Var, routes connues, je prends un peu mes marques. La vivacité de la moto à la reprise fait qu'on se retrouve vite avec 10 à 20km/h de plus que sur les autres motos de l'écurie, pas bon pour le permis... Pause pour une boisson chaude au "bistrot de pays" à St Martin de Pallières,
j'aime cet endroit et sa vue dominante, ainsi que la tranquillité des routes qui l'entourent. Moralité: jusqu'ici, je suis satisfait d'avoir réalisé cette opération, je réalise qu'elle est loin d'être indispensable, tant la machine bridée est déjà largement assez véloce, mais ce surcroît de puissance en cas de besoin, même s'il impose de bien se familiariser avec, ajoute au plaisir et à la facilité. J'imagine qu'en duo chargé, ça doit être un apport non négligeable pour dépasser en un temps et distance minimum, ce qui est appréciable (et risqué, pour les autres raisons évoquées!)
On verra sur le long terme, si je reste raisonnable, si ça ne fait pas enfler inconsidérément les coûts, consommation de carburant probablement, si on chatouille trop le "cheptel", je me dis que les pneus doivent certainement aussi devoir payer leur tribut!
Je comprend un peu mieux comment ça roule, entre Trumftager, Manu, PepGZ, Casing ou Jean Claude Faurie: quand la machine a de telles ressources, inévitablement, il va y avoir des situations où elles se retrouvent mises à contribution... mais ça ne signifie nullement que je me sente capable d'en faire autant, par contre, le matériel en a le potentiel!