Blocage au démontage de T supérieur

Bonjour,

Je suis confronté à un problème imprévu que ma petite tête ne comprend pas.

Je souhaite accéder à mes roulements de direction et le T supérieur ne veut pas monter plus d'1 cm environ. Pour moi il est libre (vis de bridage démontées, ensemble vis centrale et son contre écrou enlevé) mais quand je tire sur le T vers le haut, il coulisse librement puis bloque sur quelque chose. Je ne vois rien qui puisse toucher à l'extérieur. Qu'est-ce que ça peut être? A part le système de blocage de direction, je ne vois pas. J'ai donc tourné la clé de contact dans tous les sens, mais sans résultat. En supposant que le problème vienne de là, comment puis-je m'en sortir? Sinon, une autre piste?

D'avance merci à quiconque a déjà été confronté à ce problème et l'a résolu

Regarde " Là "

As-tu :
Dépose du pontet de fourche supérieur
*Desserrer l'écrou six pans (4).
•Dévisser le tube de blocage (5).
•Débrancher le connecteur de la serrure de contact (3).
•Desserrer légèrement les vis de blocage (1).
•Retirer le pontet de fourche.
•Déposer la bague de réglage (6).
•Dégager la fourche par le bas en donnant de légers coups de maillet sur le tube de direction.

Comme dit " Ici ( page 207 ) "

Merci. J'ai fait tout ça, enfin, sur la base des numérotations de la rtm.... et ça bloque - c'est le cas de le dire - à "retirer le pontet de fourche". Il ne veut pas venir plus loin qu'un cm environ!

Mais, bonne nouvelle, j'ai trouvé ce qui bloque. C'est l'ensemble mécanisme Neimann qui bute sur la molette de réglage de contrainte des roulements. Bon, pour aller raboter ou tordre le morceau de plastique problématique, il va falloir ruser

pourquoi ne décales-tu pas tes tubes de fourche vers le bas en les desserrant du té inférieur et en les faisant coulisser vers le bas ...

Ce ne sont pas les fourreaux de suspension qui coincent; le problème est au niveau de l'axe et du Neimann qui bloque contre le gros écrou moleté qui fait office de palier central au pontet.

Je me suis dépanné comme j'ai pu, avec une réparation de fortune. Ma direction avait des points durs, problème bien connu avec de la graisse de 20 ans qui devient aussi dure que du plastique. Donc, avec le T supérieur en place et la moto débarrassée de tout son carénage (moi qui voulais un démontage mini, j'ai été servi....) j'ai dévissé la molette - d'une accessibilité discutable - pour faire descendre la fourche. Je n'ai pas osé aller jusqu'au bout car la molette était parfois hyper dure et j'ai eu peur de ne pas pouvoir retrouver le filetage - fin - dans l'autre sens. J'ai quand même pu accéder aux cages des roulements, qui étaient bien bloquées par la vieille graisse durcie. Je les ai bien nettoyées pour leur rendre leur totale liberté de mouvement en rotation. J'ai bien lubrifié avec de la graisse neuve longue durée et j'ai remonté le tout en continuant d'en ch.er comme un bleu avec cette satanée molette. A présent j'ai une direction aussi légère que sur une moto neuve. Et sans jeu.

Les puristes vont me dire que les pistes étaient peut-être marquées. Ben oui, mais je préfère des pistes peut-être marquées qu'on ne sent pas à des cages bloquées par de la graisse durcie qu'on sent bien;)

Sur ma moto le Neimann a été monté trop près de la colonne de direction et il tient l'écrou moleté en otage. Je sais maintenant que ce Neimann ne veut pas bouger et que les vis qui le tiennent ont une empreinte anti démontage A mon âge, je doute que j'aurai besoin de retourner me confronter à ce problème de points durs aux roulements....

batisse a écrit:

Les puristes vont me dire que les pistes étaient peut-être marquées. Ben oui, mais je préfère des pistes peut-être marquées qu'on ne sent pas à des cages bloquées par de la graisse durcie qu'on sent bien;)

J'ai fait la même chose sur ma R 80, en faisant simplement glisser le T pour avoir de la place (pas beaucoup sur cette moto), 2000 km après c'est toujours OK.

Sur le K je les avais changés a 212 000, et graissés avec de la Molykote noire pour roulements, cette graisse ne sèche pas, 13 ans et 180 000km après, toujours parfait.
Tu ne vas pas reconnaitre ta moto.