En 1977 les cylindres n'ont pas de gorge pour accepter le montage d'un joint torique autour du fut.
Le montage se faisait uniquement avec de la pate à joint DreiBond (mais la Loctite 518 est parfaite pour cet usage) et les deux petits joints toriques autour des goujons supérieurs. Bien entendu, bannir la pâtajoint bleue de Norauto et autres saloperies au silicone semblables...et appliquer avec un extrême modération la pâte recommandée, en fine épaisseur, lissée avec le doigt et sans boudins.Vérifier impérativement que la lubrification des culbuteurs se fait bien ensuite en faisant tourner au ralenti le moteur cache culbuteur déposé (et avec une bassine en dessous). Si l'huile n'y arrive pas, c'est que l'orifice de lubrification qui est destiné au culbu, petit trou placé à l'intérieur du puits de goujon a été bouché par la pâte.
Je ne compte plus les moteurs que j'ai ouvert et dans lesquels j'ai trouvé une bague de pâte à joint bleue autour de chaque tige de culbuteur, et une crépine aux trois quart bouchés par les résidus de pâte à joint...
Si on rajoute un joint en papier ou en alu, attention, il faut impérativement que ce dernier comporte des évidements du bon diamètre pour les deux petits joints toriques placés autour des goujons supérieurs.
La solution avec joint papier entraînera une légère diminution du taux de compression et donc du rendement du moteur. Les seuls joints d'embase ayant équipé ces moteurs étaient des joints en alu sur les séries 5, abandonné à partir des séries 6.
Attention, un bloc qui a des fuites à répétition peut s'expliquer par un arrachement progressif des goujons, suite à des serrages pifométriques des culasses. Le vieillissement de l'alu rend de plus en plus fréquent ce type de panne au fil des ans, qu'on constate aussi par une instabilité du jeu au culbuteurs qui augmente sans cesse.