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Après un première partie de carrière quelque peu chaotique, les deux scooters haut de gamme BMW ont récemment fait peu neuve. Il y en avait besoin, entre soucis technique et image de marque entachée. Alors, ces nouvelles versions valent-elles le coup (coût !) ? L'essai du C 650 Sport réalisé ici nous a donné quelques éléments de réponses !
(Photo © BMW Motorrad)
Le BMW C 650 Sportv est un scooter imposant. Certes moins que son frère C 650 GT, mais quand même, c'est un joli "bébé" ! En prenant place en selle, je constate d'emblée les progrès effectués quand à la finition : les plastiques sont plus jolis, nettement mieux ajustés et le tableau de bord connait un petit lifting pour le moins réussi. Témoins de cette évolution dans le bon sens, les deux vide-poche équipant le tablier du scooter sont enfin dotés de charnière et tirette d'ouverture qui semblent vouloir tenir plus d'une semaine. Les marche-pieds chromés font leur petit effet aussi, tout comme le double silencieux d'échappement (inspiré par le SRV 850 d'Aprilia ?). On remarque aussi d'emblée la bulle réglable en hauteur (sur trois positions), mais ici manuellement et non électriquement comme sur le GT.
Une fois en route, je suis abasourdi par l'espace à bord dont dispose cette machine. Je peux largement étendre mes jambes en avant, mes genoux sont loin du tablier. Idem sur la selle, sur laquelle avec ma taille je ne touche même pas le dosseret ! Il y a ici autant de place que sur un SRV 850 ou même un Burgman 650, deux engins pourtant plus gros encore. Très bon point à ce niveau.
Les aptitudes routières du C 650 Sport sont encore renforcées par un confort de tout premier ordre : la bulle protège très bien le haut du corps, fourche et amortisseur font un travail remarquable pour gommer les irrégularités de la route et procurer une tenue de cap excellente. Il faut dire que cela vient en renfort d'un cadre qui fait sacrément le job. Même à haute vitesse, le scooter BMW est un vrai rail qui ne se dandine ni ne saucissonne jamais ! Indéniablement, on doit pouvoir emmener cet engin à un rythme soutenu...
Et le moteur alors ? Hé bien c'est une curieuse impression qu'il délivre : la puissance est bien là et se ressent, l'aiguille du compteur montant très vite. Mais ce moteur vibre et gronde, donnant de la voix autant qu'il envoie sa puissance à la roue. Surprenant mais pas forcément désagréable. La réponse de l'accélération à la poignée est instantanée, démontrant là que de réels progrès ont dû être faits au niveau de la transmission, l'un des plus gros reproches qui était entendu envers la génération précédente.
De mon point de vue, ce C 650 Sport se pose comme le "chaînon manquant" du maxi scooter. Je trouve qu'il se rapproche plus, dans l'esprit, d'un Aprilia SRV 850 que d'un Tmax. Tiens donc ! Et pourquoi ? Hé bien parce que, d'une part, il pèse quand même presque 30 kg de plus que le Yamaha et est donc un poil moins agile dans les changements d'angle très rapides et, d'autre part, le confort à bord (poignées et selle chauffantes y contribuent) est ce qui se ressent le plus, avant la sportivité de la machine.
Bref, ce BMW est à mon sens plus un Sport-GT qu'un pur sportif (si tant est que l'on puisse qualifier un scooter de sportif...). En cela, il est une offre désormais unique en son genre. De là à justifier son coût d'achat très élevé, ce sera aux potentiels clients d'en juger; En tous cas, sur ce premier essai, il apparait comme une machine réussie.
(Photo © BMW Motorrad)
Le BMW C 650 Sportv est un scooter imposant. Certes moins que son frère C 650 GT, mais quand même, c'est un joli "bébé" ! En prenant place en selle, je constate d'emblée les progrès effectués quand à la finition : les plastiques sont plus jolis, nettement mieux ajustés et le tableau de bord connait un petit lifting pour le moins réussi. Témoins de cette évolution dans le bon sens, les deux vide-poche équipant le tablier du scooter sont enfin dotés de charnière et tirette d'ouverture qui semblent vouloir tenir plus d'une semaine. Les marche-pieds chromés font leur petit effet aussi, tout comme le double silencieux d'échappement (inspiré par le SRV 850 d'Aprilia ?). On remarque aussi d'emblée la bulle réglable en hauteur (sur trois positions), mais ici manuellement et non électriquement comme sur le GT.
Une fois en route, je suis abasourdi par l'espace à bord dont dispose cette machine. Je peux largement étendre mes jambes en avant, mes genoux sont loin du tablier. Idem sur la selle, sur laquelle avec ma taille je ne touche même pas le dosseret ! Il y a ici autant de place que sur un SRV 850 ou même un Burgman 650, deux engins pourtant plus gros encore. Très bon point à ce niveau.
Les aptitudes routières du C 650 Sport sont encore renforcées par un confort de tout premier ordre : la bulle protège très bien le haut du corps, fourche et amortisseur font un travail remarquable pour gommer les irrégularités de la route et procurer une tenue de cap excellente. Il faut dire que cela vient en renfort d'un cadre qui fait sacrément le job. Même à haute vitesse, le scooter BMW est un vrai rail qui ne se dandine ni ne saucissonne jamais ! Indéniablement, on doit pouvoir emmener cet engin à un rythme soutenu...
Et le moteur alors ? Hé bien c'est une curieuse impression qu'il délivre : la puissance est bien là et se ressent, l'aiguille du compteur montant très vite. Mais ce moteur vibre et gronde, donnant de la voix autant qu'il envoie sa puissance à la roue. Surprenant mais pas forcément désagréable. La réponse de l'accélération à la poignée est instantanée, démontrant là que de réels progrès ont dû être faits au niveau de la transmission, l'un des plus gros reproches qui était entendu envers la génération précédente.
De mon point de vue, ce C 650 Sport se pose comme le "chaînon manquant" du maxi scooter. Je trouve qu'il se rapproche plus, dans l'esprit, d'un Aprilia SRV 850 que d'un Tmax. Tiens donc ! Et pourquoi ? Hé bien parce que, d'une part, il pèse quand même presque 30 kg de plus que le Yamaha et est donc un poil moins agile dans les changements d'angle très rapides et, d'autre part, le confort à bord (poignées et selle chauffantes y contribuent) est ce qui se ressent le plus, avant la sportivité de la machine.
Bref, ce BMW est à mon sens plus un Sport-GT qu'un pur sportif (si tant est que l'on puisse qualifier un scooter de sportif...). En cela, il est une offre désormais unique en son genre. De là à justifier son coût d'achat très élevé, ce sera aux potentiels clients d'en juger; En tous cas, sur ce premier essai, il apparait comme une machine réussie.
çà du changé