200 km et boum!

Dr.X a écrit:

Antonov a écrit: Dans les années 60, c'était acceptable. Pas aujourdhui.

Non, pas plus dans les années 60 qu'aujourd'hui!
Quand ça arrivait, parce que ça arrivait, comme ça arrive encore aujourd'hui mais sans doute plus fréquemment, le client attendait qu'il y soit remédié sans discussion et sans délai et avec les excuses de rigueur.
Certaines marques ou modèles, jusque dans les années 80 étaient reconnus pour leur taux de problèmes et qualifiés de "citrons" par la presse spécialisée, je n'ai pas souvenir que les victimes se soient pourvues en diffamation!
Comme les véhicules étaient encore assez simples, mécaniquement et électriquement, c'était généralement réglé localement et assez vite, les compétences dans le réseau étaient adéquates pour y faire face.

Aujourd'hui, il y a plus à redire, alors que le niveau de fiabilité générale s'est significativement élevé, car:
- la volonté de la marque de reconnaître un problème et y remédier n'est pas toujours là (K1600 qui tire à gauche, par exemple!), quand il n'y a pas déni systématique, pour certains "défauts" non immobilisant!
- la compétence pour diagnostiquer et traiter le problème n'est pas forcément disponible sur place
- la multiplicité des pièces et sous-ensembles ainsi que leurs interactions "dilue" la responsabilité et complexifie grandement le diagnostic
- la rareté relative des incidents graves les rend d'autant plus insupportables à celui qui en est victime

Ceci étant, la perfection ou le zéro défauts, ça n'existe pas, tous ceux qui ont un minimum d'expérience industrielle et de la gestion de la qualité le savent, tout n'est qu'affaire de fréquence, gravité et résolution des défauts....

domi95 a écrit:
Les Antonov sont réputés comme des avions calmes, La! On a affaire à un EXOCET furieux