Cyclope a écrit:Retire les 12 vis qui maintiennent le pare-brise en place.
Profites-en pour passer du wd-40 un peu partout
Et même beaucoup plus. Sur mon ancienne k11, le pare brise remontait parfois avec difficulté, surtout après une averse.
Je l'ai déposé et ai dû démonter intégralement le mécanisme...c'était pas triste!
Le mouvement se fait par un moteur comme ceux qui animent les toits ouvrants motorisés de la marque, qui transmet son mouvement rotatif en "griffant" un cable sur lequel est enroulé en spirale un fil d'acier. C'est censé être un accouplement par vis sans fin, sauf que le fil en spirale n'est pas soudé sur le fil axial! D'ou une transmission du mouvement à pas variable selon l'envie des spires de rester périodiquement stables, ce qui est encore plus délicat à assurer entre les deux bras maintenant la bulle. L'homogénéilté des spires est censée être assurée par...du feutre qui tapisse les interstices , sans doute pour éliminer les bruits. Le problème est qu'avec le temps le feutre se délite et finit par boucher les tubes dans lesquels "coulissent" ces spires.
En plus de ce système champion en termes de générateur de frottements car fonctionnant en pression et comportant 2 coudes par cable, ces derniers actionnent un chariot qui coulisse dans un guide en alu sur 7 ou 8 cm et agît sur les supports du pare brise, avec un système de levier pas très bien étudié sur le plan de la démultiplication.
Bref, le bazar est mal conçu. S'il n'est pas périodiquement entretenu, avec démontage intégral, nettoyage méticuleux, il s'enraye rapidement, jusqu'à provoquer le blocage, surtout si on y ajoute un effort demandé au moteur en agissant sur la bulle en roulant sur autoroute. Le moteur électrique n'en demande pas tant pour rendre l'âme, c'est d'aillerus une panne fréquente sur les k1100 alors qu'il n'y est pour rien, le pauvre...
Le démontage n'est pas difficile en soi, rien de sorcier, mais c'est très long. A faire un après midi pluvieux. Et quel plaisir ensuite de voir bondir son pare brise hors de son carénage au moindre effleurement du bouton, et retourner s'y tapir tout aussi espièglement!