Suite à une rencontre indépendante de ma volonté avec un muret, j'ai dû changer le haut de carénage de ma K1100LT.
En premier lieu, j'ai utilisé un haut de carénage de K75RT, ex CRS, parce que d'une part il était en bon état structurel, sans trop de fissures ni d'inserts arrachés, mais surtout parce qu'il disposait des volets d'aération latéraux.
Ça a été l'occasion d'y apporter quelques améliorations auxquelles je songeais depuis longtemps.
Mon peintre habituel a fait comme toujours un boulot parfait, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Je pensais reboucher les trous de fixation des feux à éclat: il m'en a dissuadé, craignant qu'une reprise à la résine entraîne par la suite des fissures à cet endroit.
Qu'à cela ne tienne...j'ai une idée derrière la tête.
Mais priorité d'abord au refroidissement.
Si la présence des aérateurs ne va pas faire de mal, un souci congenital de la surchauffe des K1100 vient du fait que le carburant se rechauffe dans la rampe d'injection et lors de son passage au dessus du moteur. La chaleur est ensuite concentrée dans le réservoir.
L'idée est de permettre un refroidissement du carburant sur le circuit retour en y intercalant un radiateur.
Une découpe du retour de carénage et de la calandre de radiateur est pratiquée afin d'y insérer un petit radiateur d'huile, lui-même fixé sur le radiateur d'eau en reprenant les inserts filetés latéraux qui servent à recevoir la calandre des modèles sans carénage.
Puis une dérivation du circuit retour alimente ce radiateur avant de rejoindre le réservoir.
Enfin, le morceau découpé de la calandre est riveté sur le flanc inférieur afin de protéger le nouveau radiateur. Il l'est saillant que de 3 cm, et ça reste très discret.
Ensuite, j'ai intégré en face des trous des feux à éclat deux petits projecteurs LED mini, de 3 cm de diamètre, en réalisant des platines reprenant les points de fixation supérieurs du carénage.
Seule la lentille dépasse du carénage, je voulais que ça reste discret...
Ces feux ne servent qu'à éclairer la sortie du virage: en ligne droite, ils éclairent le haut des arbres ou l'ISS.
Mais dès qu'on s'inscrit dans une épingle, le faisceau vient se poser directement sur le virage dans lequel on s'engage.
Testé ce soir...et validé, c'est super. Ces petits projecteurs sont étonnants, ils offrent chacun la même intensité lumineuse que le phare d'origine de la K1100.
Il faudra que j'ajuste un peu mieux l'orientation du projecteur droit pour que ça soit parfait, mais le premier essai est déjà très concluant.
Pour l'instant un seul interrupteur au sommet du carénage les commande. J'attends de recevoir des porte-interrupteurs de sirènes issus des versions administratives des K, qui, placés à proximité des commandes de clignotants, permettront de les allumer à la demande d'une simple pression du pouce, à droite ou gauche selon le virage.
Ils sont montés en direct, sans relais (ils ne font que 20W) mais avec un fusible quand même) en détournant le faisceau de la lampe du plafonnier. Depuis bientôt 30 ans que je roule en K1100LT, jamais je ne m'en suis servi de ce truc...
Enfin, la jauge à essence et le thermomètre sont relocalisés à la place des haut-parleurs. La radio a été complètement supprimée avec son support, son faisceau, ses hauts parleurs avant et arrière, le gain de poids épargne les inserts de carénage et l'araignée, et infliger la musique que j'écoute aux passants n'a jamais été mon truc. Je préfère des écouteurs intra-auriculaires pour ça.
A noter au passage que j'ai découvert que les versions sans radio d'origine sont munies à l'emplacement des haut-parleurs à l'avant de deux plaques en acier épais à la place censées éviter les vibrations. Elles pèsent 900 grammes à elles seules...tu m'étonnes que les plastiques se fendent et que l'araignée se fissure!
L'idée est d'améliorer la lisibilité de ces cadrans sans avoir à quitter la route des yeux, parce que leur emplacement d'origine n'est carrément pas pratique de ce point de vue.
A leur place désormais disponible, à droite, un voltmètre de R2V est intégré, et à gauche, un aérateur de ruche, pile au bon diamètre, remplace l'instrument. Il permet une meilleure ventilation de l'espace sous le retour de carénage, là ou sort justement l'air chaud extrait du radiateur de carburant. Il est obturable, en cas de pluie ou de lavage, il est composé de deux hélices superposées.
Essai aujourd'hui: ça marche pas mal. La température de fonctionnement est réduite par rapport à avant, je ne ressens plus de brûlures à la jonction entre réservoir et caches latéraux. Et pourtant, je lui ai tiré sur la couenne en montagne afin de la faire chauffer. Le thermomètre n'a jamais dépassé le 3e cran, le ventilateur ne s'est pas non plus enclenché. La bouche de ventilation à gauche rejette bel et bien un souffle d'air chaud.
Ca reste encore un peu chaud tout de même...je vais essayer en déposant les caches insonorisants inférieurs de cette version suisse, pour voir si la ventilation est meilleure. Et si ça n'est pas le cas, je testerai avec des caches latéraux plus courts.
En premier lieu, j'ai utilisé un haut de carénage de K75RT, ex CRS, parce que d'une part il était en bon état structurel, sans trop de fissures ni d'inserts arrachés, mais surtout parce qu'il disposait des volets d'aération latéraux.
Ça a été l'occasion d'y apporter quelques améliorations auxquelles je songeais depuis longtemps.
Mon peintre habituel a fait comme toujours un boulot parfait, autant à l'intérieur qu'à l'extérieur.
Je pensais reboucher les trous de fixation des feux à éclat: il m'en a dissuadé, craignant qu'une reprise à la résine entraîne par la suite des fissures à cet endroit.
Qu'à cela ne tienne...j'ai une idée derrière la tête.
Mais priorité d'abord au refroidissement.
Si la présence des aérateurs ne va pas faire de mal, un souci congenital de la surchauffe des K1100 vient du fait que le carburant se rechauffe dans la rampe d'injection et lors de son passage au dessus du moteur. La chaleur est ensuite concentrée dans le réservoir.
L'idée est de permettre un refroidissement du carburant sur le circuit retour en y intercalant un radiateur.
Une découpe du retour de carénage et de la calandre de radiateur est pratiquée afin d'y insérer un petit radiateur d'huile, lui-même fixé sur le radiateur d'eau en reprenant les inserts filetés latéraux qui servent à recevoir la calandre des modèles sans carénage.
Puis une dérivation du circuit retour alimente ce radiateur avant de rejoindre le réservoir.
Enfin, le morceau découpé de la calandre est riveté sur le flanc inférieur afin de protéger le nouveau radiateur. Il l'est saillant que de 3 cm, et ça reste très discret.
Ensuite, j'ai intégré en face des trous des feux à éclat deux petits projecteurs LED mini, de 3 cm de diamètre, en réalisant des platines reprenant les points de fixation supérieurs du carénage.
Seule la lentille dépasse du carénage, je voulais que ça reste discret...
Ces feux ne servent qu'à éclairer la sortie du virage: en ligne droite, ils éclairent le haut des arbres ou l'ISS.
Mais dès qu'on s'inscrit dans une épingle, le faisceau vient se poser directement sur le virage dans lequel on s'engage.
Testé ce soir...et validé, c'est super. Ces petits projecteurs sont étonnants, ils offrent chacun la même intensité lumineuse que le phare d'origine de la K1100.
Il faudra que j'ajuste un peu mieux l'orientation du projecteur droit pour que ça soit parfait, mais le premier essai est déjà très concluant.
Pour l'instant un seul interrupteur au sommet du carénage les commande. J'attends de recevoir des porte-interrupteurs de sirènes issus des versions administratives des K, qui, placés à proximité des commandes de clignotants, permettront de les allumer à la demande d'une simple pression du pouce, à droite ou gauche selon le virage.
Ils sont montés en direct, sans relais (ils ne font que 20W) mais avec un fusible quand même) en détournant le faisceau de la lampe du plafonnier. Depuis bientôt 30 ans que je roule en K1100LT, jamais je ne m'en suis servi de ce truc...
Enfin, la jauge à essence et le thermomètre sont relocalisés à la place des haut-parleurs. La radio a été complètement supprimée avec son support, son faisceau, ses hauts parleurs avant et arrière, le gain de poids épargne les inserts de carénage et l'araignée, et infliger la musique que j'écoute aux passants n'a jamais été mon truc. Je préfère des écouteurs intra-auriculaires pour ça.
A noter au passage que j'ai découvert que les versions sans radio d'origine sont munies à l'emplacement des haut-parleurs à l'avant de deux plaques en acier épais à la place censées éviter les vibrations. Elles pèsent 900 grammes à elles seules...tu m'étonnes que les plastiques se fendent et que l'araignée se fissure!
L'idée est d'améliorer la lisibilité de ces cadrans sans avoir à quitter la route des yeux, parce que leur emplacement d'origine n'est carrément pas pratique de ce point de vue.
A leur place désormais disponible, à droite, un voltmètre de R2V est intégré, et à gauche, un aérateur de ruche, pile au bon diamètre, remplace l'instrument. Il permet une meilleure ventilation de l'espace sous le retour de carénage, là ou sort justement l'air chaud extrait du radiateur de carburant. Il est obturable, en cas de pluie ou de lavage, il est composé de deux hélices superposées.
Essai aujourd'hui: ça marche pas mal. La température de fonctionnement est réduite par rapport à avant, je ne ressens plus de brûlures à la jonction entre réservoir et caches latéraux. Et pourtant, je lui ai tiré sur la couenne en montagne afin de la faire chauffer. Le thermomètre n'a jamais dépassé le 3e cran, le ventilateur ne s'est pas non plus enclenché. La bouche de ventilation à gauche rejette bel et bien un souffle d'air chaud.
Ca reste encore un peu chaud tout de même...je vais essayer en déposant les caches insonorisants inférieurs de cette version suisse, pour voir si la ventilation est meilleure. Et si ça n'est pas le cas, je testerai avec des caches latéraux plus courts.